Le dernier corsair français...
A ce jour, il ne reste plus qu'un seul corsair F4U en France. Espérons que celui-ci reste encore longtemps en France et qu'on puisse le voir encore à de nombreux meetings.
Que devient-il ? Il est en pleine restauration à la Ferté Alais. Il appartient à Jean Salis et fait partie de l'association Casques de Cuir.
Le voici avant sa restauration.
Petit historique de ce Corsair :
il s'agit d'un Chance-Vought F4U-5N BuNo.124724 immatriculé F-AZEG.
Ce corsair a été livré à l'US Navy en septembre 1951 et affecté à la VC-3 en avril 1952.
Il fut envoyé en Corée à bord de l'USS Valley Forge en décembre 1952. Son tour d'opération dura 6 mois. Il fut ensuite entreposé dans le désert de Litchfield park à côté de Tucson en mars 1956. Ce corsair fut ensuite transféré à la force aérienne du Honduras qui montra un très vif intérêt pour les corsairs pour remplacer les p-38 lightning et P-63 KingCobras car le corsair était plus fiable en mars 1956. Il se retrouva sur la base de Tegucigalpa. Ce corsair resta 13 ans en service, période durant laquelle il fut engagé au combat en 1969 contre El Salvador. Cette guerre dura 2 semaines après quoi ce corsair fut retiré du service et remplacé par des F-86 Sabre au début des années 1970.
En 1979, la société Hollywood Wings Inc. ramena ce corsair en état de vol du Honduras vers les USA pour des collectionneurs. Durant le rapatriement de cet appareil, celui-ci eu une panne du train d'atterrissage et dû larguer ces réservoirs au dessus de la jungle et fit un atterrissage sur le ventre. Les dégats furent minimes et seulement l'hélice dut être remplacée pour que le corsair puisse voler à nouveau. Il termina son vol jusqu'à sa nouvelle base de Los Angeles en Californie et resta 6 ans aux Etats-Unis et participa à des meetings. En Mars 1986, l'amicale Jean-Baptiste Salis acheta ce corsair et le ramena par bateau où il arriva à Amsterdam, en Hollande le 21/04/1986.
Photos de sa restauration :
le corsair avec sa nouvelle peinture VC3
La restauration se poursuit, l'avion est sur les chandelles pour un essai de train que l'on ne va pas tarder à effectuer, on a effectué les essais hydrauliques de toute les servitudes (volets, verrière), tout marche comme il faut et pas de fuite !
La partie fuselage, compartiment moteur, compartiment cockpit est pour ainsi dire pratiquement terminée, les différents circuit huile moteur, hydraulique et carburant sont terminés, encore pas mal de câblage électrique mais une bonne partie est opérationnel, et nous pouvons déjà mettre je jus à bord.
Le prochain gros morceau: les ailes que l'on va bientôt attaquer.
L'avion ne volera certainement pas encore cette année, mais on ne devrait pas tarder à effectuer une mise en route moteur.
Autres corsairs français qui ont quittés la France :
Dans les 30 dernières années, il y avait 10 corsairs en Europe. Aujourd'hui, il n'en reste plus que 3 (1 en France et 2 en Angleterre).
F4U-4 97264
Avec Christophe Jacquard (Dijon) de 1996 à 2008. Revendu aux Etats-Unis en 2008.
F4U-5NL 124541. (Ramené au standard F4U-7)
Cet appareil fut livré à l'Argentine en 1957 parmi un lot de 26 F4U-5 et 5NL. Il fut exposé au Musée de l'aviation navale à Buenos-Aires en 1969. Il a été découvert en 1991 à l'entrée de la Rio Parana Delta Air Base, dans le sud de l'Argentine, planté sur un pylône. Il a été acheté par quatre privés, trois Français et un Australien (avec l'obligation pour eux de le remplacer par une réplique!), qui le ramènent au Castellet (France) en juin 1994. La remise en état de vol est aussitôt entamée et elle va durer six ans. Le premier vol sera effectué le 9 mars 2000 par Ramon Josa, un ancien de l'Aéronavale ayant plusieurs centaines d'heures de vol sur ce type d 'appareil. Entièrement remis en état de vol sur le terrain du Castellet, l'appareil était destiné à rester basé dans le Var; mais la vente du circuit Paul Ricard (intégré à l'aérodrome) au "patron" de la F1 Bernie Ecclestone, l'a contraint d'émigrer plus au nord, sur l'aéroport d'Avignon-Caumont. Hélas, il a été vendu en Allemagne en 2009.
Divers :
Gregory Boyington ("Papy Boyington"), as du Squadron VMF-214.
Que devient-il ? Il est en pleine restauration à la Ferté Alais. Il appartient à Jean Salis et fait partie de l'association Casques de Cuir.
Le voici avant sa restauration.
Petit historique de ce Corsair :
il s'agit d'un Chance-Vought F4U-5N BuNo.124724 immatriculé F-AZEG.
Ce corsair a été livré à l'US Navy en septembre 1951 et affecté à la VC-3 en avril 1952.
Il fut envoyé en Corée à bord de l'USS Valley Forge en décembre 1952. Son tour d'opération dura 6 mois. Il fut ensuite entreposé dans le désert de Litchfield park à côté de Tucson en mars 1956. Ce corsair fut ensuite transféré à la force aérienne du Honduras qui montra un très vif intérêt pour les corsairs pour remplacer les p-38 lightning et P-63 KingCobras car le corsair était plus fiable en mars 1956. Il se retrouva sur la base de Tegucigalpa. Ce corsair resta 13 ans en service, période durant laquelle il fut engagé au combat en 1969 contre El Salvador. Cette guerre dura 2 semaines après quoi ce corsair fut retiré du service et remplacé par des F-86 Sabre au début des années 1970.
En 1979, la société Hollywood Wings Inc. ramena ce corsair en état de vol du Honduras vers les USA pour des collectionneurs. Durant le rapatriement de cet appareil, celui-ci eu une panne du train d'atterrissage et dû larguer ces réservoirs au dessus de la jungle et fit un atterrissage sur le ventre. Les dégats furent minimes et seulement l'hélice dut être remplacée pour que le corsair puisse voler à nouveau. Il termina son vol jusqu'à sa nouvelle base de Los Angeles en Californie et resta 6 ans aux Etats-Unis et participa à des meetings. En Mars 1986, l'amicale Jean-Baptiste Salis acheta ce corsair et le ramena par bateau où il arriva à Amsterdam, en Hollande le 21/04/1986.
Photos de sa restauration :
le corsair avec sa nouvelle peinture VC3
La restauration se poursuit, l'avion est sur les chandelles pour un essai de train que l'on ne va pas tarder à effectuer, on a effectué les essais hydrauliques de toute les servitudes (volets, verrière), tout marche comme il faut et pas de fuite !
La partie fuselage, compartiment moteur, compartiment cockpit est pour ainsi dire pratiquement terminée, les différents circuit huile moteur, hydraulique et carburant sont terminés, encore pas mal de câblage électrique mais une bonne partie est opérationnel, et nous pouvons déjà mettre je jus à bord.
Le prochain gros morceau: les ailes que l'on va bientôt attaquer.
L'avion ne volera certainement pas encore cette année, mais on ne devrait pas tarder à effectuer une mise en route moteur.
Autres corsairs français qui ont quittés la France :
Dans les 30 dernières années, il y avait 10 corsairs en Europe. Aujourd'hui, il n'en reste plus que 3 (1 en France et 2 en Angleterre).
F4U-4 97264
Avec Christophe Jacquard (Dijon) de 1996 à 2008. Revendu aux Etats-Unis en 2008.
F4U-5NL 124541. (Ramené au standard F4U-7)
Cet appareil fut livré à l'Argentine en 1957 parmi un lot de 26 F4U-5 et 5NL. Il fut exposé au Musée de l'aviation navale à Buenos-Aires en 1969. Il a été découvert en 1991 à l'entrée de la Rio Parana Delta Air Base, dans le sud de l'Argentine, planté sur un pylône. Il a été acheté par quatre privés, trois Français et un Australien (avec l'obligation pour eux de le remplacer par une réplique!), qui le ramènent au Castellet (France) en juin 1994. La remise en état de vol est aussitôt entamée et elle va durer six ans. Le premier vol sera effectué le 9 mars 2000 par Ramon Josa, un ancien de l'Aéronavale ayant plusieurs centaines d'heures de vol sur ce type d 'appareil. Entièrement remis en état de vol sur le terrain du Castellet, l'appareil était destiné à rester basé dans le Var; mais la vente du circuit Paul Ricard (intégré à l'aérodrome) au "patron" de la F1 Bernie Ecclestone, l'a contraint d'émigrer plus au nord, sur l'aéroport d'Avignon-Caumont. Hélas, il a été vendu en Allemagne en 2009.
Divers :
Gregory Boyington ("Papy Boyington"), as du Squadron VMF-214.
La série télé "Les têtes brulés" inspirée de l'histoire de "Papy Boyington" et quelques vidéos de la série... Souvenirs, souvenirs...